Je suis Dimitri, et voici comment on devient un Incassable Survivant
- Dimitri Z.
- 20 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 avr.

Six ans. Dans le monde professionnel, c’est une éternité.
Mais quand tu te retrouves cloué dans un lit, le corps brisé, privé de tes souvenirs, en fauteuil roulant, amputé de zones entières de ton cerveau, puis confiné, le temps n’a plus la même signification.
Pourtant, malgré tout, j’ai continué d’avancer. J’ai continué à apprendre, à évoluer, à progresser. Même dans le noir. Même dans l’incertitude. Même dans la douleur et dans peur.
Le 30 mars 2019, ma trajectoire bascule brutalement. Un accident de parachute. Une chute de 4 000 mètres. Un impact. Un choc. Un game over annoncé.
Eh bien non! J’ai fait ce que je sais faire de mieux : refuser. Refuser que cette date dicte le reste de ma vie. Refuser de ne plus croquer la vie à pleines dents.
Mais refuser ne suffit pas. Dire NON, c’est facile. Être révolté, c’est facile. Mais changer la réalité, c’est autre chose.
Alors oui, j’ai refusé… mais surtout, je me suis reconstruit. De toutes pièces. Face à une épreuve cataclysmique, deux options s’offrent à toi : tenter de revenir à avant, ou accepter que cet avant n’existe plus et bâtir quelque chose de totalement nouveau.
J’ai choisi la deuxième. Contre toutes les idées reçues, les croyances limitantes, j’ai décidé que je reviendrais plus fort. Plus résistant. Plus vif. Plus créatif. Encore plus performant.
Ces dernières années, j’ai exploré, déconstruit et expérimenté la reconstruction à l’état brut. Pas en théorie. Dans la chair, dans le mental, dans chaque bataille intérieure.
Cette quête a été un chemin d’aventures et de rencontres. Si aujourd’hui je suis là, c’est aussi grâce à ceux qui ont croisé ma route. Les premiers ? Ceux qui m’ont sauvé. Les secouristes, les médecins, les équipes paramédicales. Sans eux, il n’y aurait même pas eu de combat à mener. Et puis, il y a ceux qui m’ont tendu la main ensuite. Ceux qui m’ont guidé. Ceux qui m’ont inspiré. Ceux qui ont marché un bout de chemin avec moi.
Mais malgré tout, dans l’enfer, il y a toujours ce moment où tu es seul face à ton chaos. Peu importe le monde autour, il arrive cet instant où personne ne peut marcher à ta place. C’est là que tu fais un choix : baisser les bras ou avancer, subir ou te transformer. Et si je suis ici aujourd’hui, c’est parce que, porté par ces rencontres, j’ai fait mon choix.
Aujourd’hui, je reviens. Mais pas comme avant. Je ne cherche pas à "récupérer ma place". Je viens en créer une nouvelle.
📌 Conférencier → Parce qu'on ne nous dit pas la vérité. On nous fait croire que l’après-trauma est une lutte pour "retrouver une vie normale". Mais c’est faux. La vraie transformation commence quand on accepte de ne jamais revenir en arrière. Je viens raconter ce que j’ai ramené de mon combat avec la mort. Non pas pour donner des leçons, vendre des formations scalables ou promettre une méthode miracle. Mais pour montrer une autre voie. Parce que ceux qui pensent que tout est fini ont encore un chemin devant eux. Même s’ils ne le voient pas encore.
📌 Auteur → Parce que les histoires ne sont pas juste du divertissement. Elles réveillent, elles bousculent, elles ouvrent de nouvelles portes. Ces dernières années, j’ai construit une cosmogonie artistique. Un univers qui va du livre à la bande dessinée, du court-métrage au dessin animé, de la série au documentaire. Peu importe ton âge, ton origine, ton genre, tes croyances, ta confession ou ton parcours, je veux que ce message résonne : Quand tout semble impossible… il y a toujours une voie. Il suffit d’un pas. Un petit pas. Puis un autre. Puis un autre.
Je ne reviens pas. J’arrive.
Dans l’épreuve, on est seul. Mais pour se reconstruire, j’ai appris une chose du sang et des larmes versées : on a besoin d’un collectif, de liens forts, de mains tendues. C’est aussi vrai pour un individu que pour une entreprise : on ne grandit jamais seul, et on ne réussit jamais sans les autres.
Si ce message te parle, connectons-nous. Parce qu’ensemble, on peut bâtir plus grand.
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